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Rouen - Un surveillant de Bonne-Nouvelle exhume les documents d’un détenu évadé en 1944

Histoire. Un surveillant de Bonne-Nouvelle exhume dans les combles de la maison d’arrêt la « petite fouille » d’un ancien policier détenu quelques mois en 1944. Les effets ont été remis à la famille hier. Des petits trésors de mémoire.
Rouen - Un surveillant de Bonne-Nouvelle exhume les documents d’un détenu évadé en 1944
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Rouen - Un surveillant de Bonne-Nouvelle exhume les documents d’un détenu évadé en 1944 Le petit bout de la lorgnette est souvent la manière la plus truculente de découvrir la grande Histoire.
Hier à la maison d’arrêt de Rouen, dite « Bonne-Nouvelle », le personnel pénitentiaire a remis à la famille d’Edmond Outrequin sa « petite fouille ». C’est-à -dire les objets qu’il avait sur lui au moment de son incarcération en février 1944. L’histoire commence avec le travail de Jean-Pierre Machain, surveillant à Bonne-Nouvelle et féru d’histoire (lire par ailleurs). En fouillant les combles de la maison d’arrêt, il découvre « la petite fouille » d’Edmond Outrequin, c’est-à -dire les effets personnels consignés au « vestiaire » au moment de son entrée : un porte-feuille et une ceinture.

Trafiquait-il de faux papiers?

À partir des petits papiers et objets contenus dans le portefeuille, il entame quelques recherches pour en savoir davantage sur cet ancien prisonnier, policier au Havre lorsqu’il est incarcéré en février 1944. Il s’évadera quelques mois plus tard «probablement à la faveur de la débâcle allemande».
Impossible de déterminer le motif d’incarcération. «Les Allemands ont brûlé tous les registres d’écrous avant de décamper», explique Jean-Pierre Machain. Une carte d’identité vierge seulement affranchie et tamponnée laisse penser que l’agent cycliste faisait dans les faux papiers. Peut-être pour la Résistance... La correspondance entre lui et son frère gendarme ne laisse pas de doutes, les frangins ne souffraient guère «les fumiers de boches».

Dans l’inventaire de la petite fouille, la pièce maîtresse est probablement la lettre de son frère Georges, datée du 9 juin 1940. Gendarme à Ecos, dans l’Eure, ce dernier sera tué par un avion allemand le même jour.

Lire la suite sur www.paris-normandie.fr

source : http://merdeka.com, http://actupenitentiaire.blogspot.com, http://wikipedia.org

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